Je n'ai pas de conjoint mais la question se pose aussi pour l'entourage moins proche : amis, famille, etc...
Pour moi, c'est le point le plus délicat du travail d'auxiliaire de vie, et c'est aussi à ça que je décrtète "bon" ou "mauvais" auxiliaire !
Effectivement, avec certains l'équilibre se fait tout naturellement, avec d'autres ça nécessite plus de travail.
1) Nous même, être très au clair dans notre relation avec l'assistant, si on frôle le copinage, ça se répercutera forcément sur l'entourage.
2) Bien coacher l'assistant. Ca en général ça ne me pose pas trop de problème, j'explique avec précision pourquoi c'est important pour moi, l'assistant veut faire son travail au mieux, il fait donc des efforts en ce sens.
3) Coacher l'entourage, et là souvent c'est plus délicat. Pour les parents, qui n'arrivent pas toujours à se sentir "en famille" avec cette-tierce personne, et qui du coup, se sentent obligés de lui faire la conversation, même si l'assistant est en retrait. Ou pour les copains qui s'obstinent à leur proposer "je te mets une assiette, tu manges avec nous quand même, tu vas goûter ce qu'on a fait, blablabla" alors que moi je leur demande de ramener leur repas...
Certains proches apprécient la non-intrusion de l'assistant, et comprennent aussi l'importance que ça revêt pour moi, mais d'autres, qui me fréquentent de plus loin par exemple, trouvent "sympa" de faire connaissance avec ces nouvelles personnes...
J'avoue que ça m'arrive en entretien de me dire "Ahah, celle là untel ne l'aimera pas, il ne pourra pas copiner, je vais l'embaucher !"
(Et en même temps c'est important que mes assistants ne "rebutent" pas mes proches, qu'ils les mettent mal à l'aise...)
Bref c'est bien bien délicat tout ça, si vous avez des trucs et astuces, je prends aussi.